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18 juil. 2017 09:53:00 Sécurité privée

Le Cercle de la sécurité privée veut faire bouger les choses

Créé il y a quelques mois à l’initiative des plus grandes entreprises du marché de la sécurité privée, ce cercle n’est pas une énième association. Il se donne clairement pour objectif de réfléchir aux enjeux et défis que doit relever un secteur en pleine mutation

45 % du marché
Le Cercle de la sécurité privée regroupe aujourd’hui les six premières entreprises – ses membres fondateurs – dont le métier principal est la surveillance humaine. À savoir : FiducialGoronICTSProsegurSecuritas et Seris« Ces entreprises représentent 40 000 emplois, 160 000 salariés pour toute la filière, et 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Soit environ 45 % du marché, nous confie Michel Mathieu, président de Securitas France. Cela nous donne une certaine légitimité pour parler de nos métiers, de leurs évolutions et discuter avec les pouvoirs publics. »


Être force de proposition
Le Cercle de la sécurité privée n’a donc pas vocation à se limiter à des rencontres entre confrères, au sein d’un club très restreint. « Nous voulons clairement en faire une force de proposition à l’égard de l’État, des donneurs d’ordre et des politiques, ajoute le président de Securitas. Par ailleurs, nos métiers changent et nous voyons en apparaître de nouveaux comme le profiling, la sûreté cynophile anti-explosifs… À cela, s’ajoute la digitalisation de la sécurité, les nouvelles technologies… autant de sujets sur lesquels nous souhaitons réfléchir et faire des propositions. Pour le bien commun de la filière ».


Aider à la construction d’un normatif
Ceci découlant de cela, le Cercle veut construire un encadrement normatif en phase avec l’exercice des métiers de la sécurité privée et, ainsi, être force de proposition. Pour cela, les membres du Cercle de la sécurité privée mettent en commun des moyens pour réfléchir à leur secteur, construire une vision à long terme, analyser et comprendre les évolutions des besoins en matière de sécurité, les anticiper et proposer des actions concrètes. « Au-delà de nos différences de taille et de stratégie, notre but est de fonctionner un peu comme un ‘’think tank’’. Nous travaillons d’ailleurs sur de nombreux sujets : le rôle et les responsabilités de la sécurité privée au sein de la sécurité intérieure de l’État, la concrétisation terrain de la coproduction sécurité publique/privée, le lien avec les pouvoirs publics, les impacts sur la gestion des ressources humaines (recrutement, formation, plans de carrière…) », conclut Michel Mathieu.

> 3 questions à Michel Mathieu, Président de Securitas France

  • Pourquoi avoir voulu créer un club alors qu’il existe déjà des syndicats professionnels ?
    Les syndicats dont vous parlez ont toute légitimité et nous n’entendons pas dénier le travail qu’ils ont accompli et nous opposer à eux. En revanche, ils sont parfois trop centrés sur une vision sociale de nos métiers. Le but du Cercle de la sécurité privée est de faire de la prospective, de réfléchir sur l’évolution de notre secteur. Sur les questions sociales et de formation certes, mais surtout en matière de technologies, de nouveaux besoins…

  • Le Cercle de la sécurité privée s’est donné pour objectif d’aider à la mise en place d’un cadre normatif pour vos métiers. Depuis sa création, vos travaux ont-ils eu des résultats concrets ?
    Nous avons beaucoup travaillé, échangé, discuté depuis la naissance du Cercle. Et pas en vain, puisque nous avons déjà proposé certains éléments qui devraient, par exemple, permettre de mettre en place un référentiel sur la cynotechnie et ce qu’elle recouvre, comme la détection d’explosifs, par exemple.

> Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans PSM 242 (juin-juillet 2017).

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